La porte Saint-Laurent, pratiquée dans l'enceinte Lesdiguières (fin 16e - début 17e siècle) est édifiée en 1615. Elle permet de gagner la vallée du Grésivaudan et la Savoie par la rive droite de l’Isère.
Incluse dans les nouvelles fortifications casematées construites vers 1830 par le général Haxo, elle est sauvée de la destruction, dans la deuxième moitié du 19e siècle, par la réalisation des quais de l’Isère qui accueillent les flux de circulation. La porte Saint-Laurent est l’une des deux portes préservées parmi les cinq que comptait l’enceinte Lesdiguières (la porte de France a également été conservée).
C’est un bel exemple d’architecture défensive de l’époque. La façade extérieure (côté La Tronche) est la plus intéressante : on y observe toujours le mâchicoulis protégeant le passage voûté et les deux bretèches destinées à défendre les portes piétonnières. Elle a également conservé ses lourds vantaux de bois du 19e siècle.
Elle est inscrite au titre des Monuments historiques.