UN EXEMPLE DE MONUMENT COMMÉMORATIF Le monument commémoratif des Diables bleus, que l’on doit à Ardouin et Lemaistre, est inauguré en 1936 en hommage aux chasseurs alpins. Il est agrémenté d’une sculpture en ronde-bosse réalisée par Fraisse. Son implantation a fait l’objet de discussions entre la Ville et l’armée. Le 11 novembre 1943, quelque 2 000 personnes entonnent La Marseillaise devant le monument, avant de subir la répression nazie et la déportation de près de 400 hommes. Lors du réaménagement du parc Paul-Mistral, en 1967, le monument est refait. Il est orné d’un médaillon de bronze du sculpteur Drivier, réutilisé à cette occasion. Ce monument, dédié à un type d’armes particulier, s’ajoute aux autres monuments aux morts de la ville tant dans le cimetière Saint-Roch qu’à la porte de France.