La construction du Village Olympique, destiné à recevoir les athlètes et leurs accompagnateurs, est effectuée dans un délai très court. Les premières études sont confiées aux architectes Novarina, Descottes-Genon et Maillot en août 1965, qui livrent 2 000 logements meublés fin 1967.
Le programme intègre l’utilisation post-olympique en logements. Ceux-ci sont répartis en huit tours et une série d’immeubles de deux à quatre étages. L’emploi du bois, constant dans l’architecture de Novarina, est ici utilisé en bardage pour le fond des loggias et les balustrades. Cette architecture modeste et conçue avec beaucoup d’attention n’a pas subi d’altération. Elle permet aujourd’hui, par une attention portée sur la composition et les détails des façades, de supporter des réaménagements tels que l’isolation thermique des bâtiments sans perdre ses qualités d’origine.
Le fonctionnement urbain du quartier sépare complètement les flux : les automobiles restent à l’extérieur, permettant aux piétons de circuler librement. Le calme est d’autant plus grand que les équipements culturels et scolaires sont implantés en périphérie pour que les quartiers voisins puissent en bénéficier.
Le Village Olympique fait l’objet d’une charte patrimoniale architecturale. Il est labellisé Architecture contemporaine remarquable.
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