Microcosm – Macrocosm, 1967, Wall made from Castillon du Gard stone.
From 1963 on, MIZUI (1922 - 2015) started on a series of stone walls that similarly to the Olympic Stadium in Tokyo, look as if they have been marked by fossil imprints. The motifs and the abstract landscapes cut into the hot golden stone of Microcosm-Macrocosm illustrates an Asiatic conception of line and gesture. Although they are completely abstract, the clearly disordered spirals on the main wall symbolise the tumultuous nature of human emotions, those of the Microcosm. The second part of the wall illustrates the force and beauty of nature and the visible world, the Macrocosm that surrounds us.
The work was made within the framework of the first French symposium of sculpture in 1967. This international rendezvous for artists expressed the town of Grenoble’s desire to confront sculptors with the urban structures that accompanied the organisation of the 1968 Winter Olympics. Around fifteen works were thus created in-situ, from the northern entrance to the town to the Olympic village and going through Paul Mistral Park.
Yasuo MIZUI’S artistic experiments, benefiting from his savoir-faire as an engineer, are concerned with integrating into the urban space by participating in the architectural environment. Interested in fossils and the changing seasons, he was mainly influenced by calligraphy and Japanese prints. His first works evoked tormented Baroque forms, then the artist freed himself from a certain academism and evolved towards more abstract forms with a greater economy of means.
This work was commissioned by the town of Grenoble in 1967. The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.
MIZUI entame dès 1963 une série de murs de pierre qui semblent, comme au Stade Olympique de Tokyo, marqués par des empreintes de fossiles. Les motifs et les paysages abstraits découpés dans la pierre chaude et dorée, issue de Castillon du Gard, qui composent Microcosme-Macrocosme illustrent une conception asiatique du tracé et du geste. Bien que purement abstraites, les spirales du mur principal symbolisent, dans un désordre apparent, les tumultes des émotions humaines, celle du Microcosme. La deuxième partie du mur illustre la puissance et la beauté de la nature et du monde visible, le Macrocosme qui nous entoure.
L’œuvre a été réalisée dans le cadre du 1er symposium français de sculpture de 1967. Cette rencontre d’artistes internationaux exprime la volonté de la municipalité de Grenoble de confronter les sculpteurs aux aménagements urbains qui accompagnent l’organisation des jeux olympiques d’hiver de 1968. Une quinzaine d’œuvres a ainsi été créée in situ, de l’entrée nord de la Ville au village olympique en passant par le parc Paul Mistral.
Les recherches artistiques de Yasuo MIZUI (1922 - 2015), empreintes de ses qualités d'ingénieur, cherchent à s'intégrer dans l'espace urbain en participant à l'environnement architectural. S'intéressant aux fossiles et au mouvement des saisons, il est principalement influencé par la calligraphie et les estampes japonaises. Ses premières œuvres évoquent des formes tourmentées et baroques, puis l’artiste se libère d’un certain académisme et évolue vers des formes abstraites avec une grande économie de moyens.
Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 1967. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.