À l’étroit dans les sous-sols de l’université, alors située place de Verdun, l’institut de zoologie et de pisciculture intègre les bâtiments de l’ancienne école de sculpture, transférée en 1910 dans d'autres locaux.
Un grand programme de rénovation et d’agrandissement, mené par l'architecte J. Rome, débute alors pour accueillir le service de zoologie côté rue Hébert, dans l’édifice existant augmenté d’un bâtiment neuf, et le service de pisciculture sur la rue Cornélie-Gémond. Là sont installés au rez-de-chaussée les laboratoires et, au premier étage, un musée de pêche et de collections piscicoles régionales. Entre les deux édifices, la cour s’agrémente de bosquets et de bassins consacrés à l’élevage et à la reproduction des poissons.
C’est ce domaine de recherche qui anime les nouveaux décors. L’utilisation du bois s’y réfère à l’architecture caractéristique des stations balnéaires, tandis que la peinture en façade est en rapport avec le nouvel usage : blason de l’université de Grenoble (composé du dauphin, des trois roses de Grenoble et d’un livre symbolisant le savoir), dauphins et coquille. D’autres éléments décoratifs représentant des poissons sont aussi visibles au bord des toits et à l’arrière du bâtiment, sur des céramiques. Le vestibule intérieur offre également un décor assorti en céramique, sous le signe de l’eau et de sa faune. L’institut est déplacé en 1965 sur le tout nouveau campus universitaire. Les lieux sont aujourd’hui occupés par le musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère et des services municipaux.