Suite à l’expansion rapide de la ville, le diocèse de Grenoble lance la construction d’une dizaine d’églises nouvelles. Ces édifices répondent à la volonté de modernité et d’ouverture du concile Vatican II. Leur structure extérieure repose sur la simplicité et la sobriété : elle sublime le lieu sans le mettre au premier plan, afin de laisser la place aux fidèles. L’église Saint-Vincent-de-Paul, bâtie par les architectes Avezou et Blondeau, est un bel exemple de ce renouveau de l’architecture religieuse. Le béton brut de décoffrage est le matériau dominant des églises construites à cette époque.