Suite à l’expansion rapide de la ville, le diocèse de Grenoble lance la construction d’une dizaine d’églises nouvelles. Ces édifices répondent à la volonté de modernité et d’ouverture du concile Vatican II. Leur structure extérieure repose sur la simplicité et la sobriété : elle sublime le lieu sans le mettre au premier plan, afin de laisser la place aux fidèles.
Baptisée Saint-Gabriel Archange depuis qu’elle est dévolue au culte arménien, l’église Saint-Augustin adopte le parti pris constructif du palais des sports réalisé quasi en même temps. Sa coque est conçue par les architectes Dumas et Faravel et par l’entreprise Pascal. Édifiée à la suite de "l’aggiornamento" qu’a constitué Vatican II en termes d’organisation spatiale des églises catholiques, elle traduit architecturalement la volonté de créer une sorte de conque où peuvent se rassembler 500 fidèles. La lumière y pénètre par de vastes baies, ainsi que par une faille zénithale.