De l’intérieur de la ville ancienne, les liaisons visuelles avec les sommets environnants (comme le Moucherotte, les crêtes du Saint-Eynard, les cimes de Belledonne) sont peu nombreuses, mais spectaculaires lorsqu’elles profilent leurs remarquables silhouettes au débouché d’une rue étroite du centre médiéval, ou d’un des grands axes structurants de l’expansion du 19e, tels que la rue Hebert, les terrasses du Parc Guy Pape ou le cours Berriat.
À flanc de coteaux, au pied de la Chartreuse, on découvre notamment le couvent Sainte-Marie-d’en-Haut, le Fort Rabot, la Bastille, le mont Jalla, les vestiges liés aux carrières de la Porte de France et, plus haut encore, le mont Rachais. Plus on s’éloigne du centre historique plus le panorama devient présent. L’ensemble des trois massifs, Belledonne, Chartreuse et Vercors, offre un paysage changeant selon les heures de la journée et les humeurs du temps.
Le paysage est devenu aujourd’hui un critère de qualité dans les aménagements urbains qui se doivent de l’intégrer voire de le sublimer. Les documents d'urbanisme, comme le site patrimonial remarquable (SPR) et le Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) indiquent les points de vue remarquables et les éléments paysagers remarquables de manière à préserver les cadrages du grand paysage et à juger de la qualité de l’insertion paysagère des projets qu’ils soient architecturaux ou paysagers.